Intubation en séquence rapide
La technique d'intubation en séquence rapide a été définie par Walls, elle consiste en «une série d'actions spécifiques conçues pour obtenir de manière optimale...
La technique d'intubation en séquence rapide (ISR) a été définie par Walls[1] (Annals of Emergency Medicine, juillet 1996), elle consiste en «une série d'actions spécifiques conçues pour obtenir de manière optimale et rapide une intubation orotrachéale chez un patient de l'urgence à risque pour l'aspiration», et plus exactement en «l'administration quasi simultanée de sédatifs et d'un agent de blocage neuromusculaire pour favoriser l'intubation orotrachéale». L'ISR est par conséquent une technique d'intubation orotrachéale adaptée au contexte de l'urgence.
Depuis 1996, l'ISR s'est répandue progressivement dans les services d'urgences du monde entier où elle est devenue une technique standard, remplaçant même avantageusement d'autres techniques d'intubation.
Les techniques donnant la possibilité le contrôle définitif des voies aériennes et de la ventilation devraient être maîtrisées par tout médecin œuvrant aux urgences et l'ISR en fait partie. De plus, cette technique facilite la réussite d'une intubation car elle permet d'obtenir des conditions techniques et physiologiques parfaites et diminue ainsi les risques d'échecs et de complications. Cela est d'autant plus important que les patients rencontrés aux urgences sont des patients à risque (instables au niveau hémodynamique, en hypoxie, à risque d'aspiration car avec estomac plein... ).
Déroulement de l'ISR
Le déroulement d'une intubation en séquence rapide peut être divisé en différentes phases successives :
- Préparation, du patient et du matériel.
- Pré-oxygénation du patient en oxygène pur.
- Pré-traitement, dans certaines indications spécifiques.
- Sédation : administration d'un hypnotique (le thiopental est la référence, le propofol et l'étomidate peuvent être employés selon la situation)
- Relaxation musculaire : administration d'un curare (la succinylcholine est la référence, le rocuronium peut être employé en cas de contre-indication)
- Protection des voies aériennes, en appliquant la manœuvre de Sellick.
- Passage du tube lui-même.
- Gonflage du ballonnet
- Vérification de la position du tube par l'auscultation pulmonaire bilatérale et symétrique, confirmée par six tracés successifs et semblables au capnogramme
- Relâchement de la manœuvre de Sellick.
Citations
- «I remember, with horror, the early days of emergency medicine, when almost no emergency physician could acces the appropriate drugs to do RSI. We struggled, our patients suffered, and, no doubt, somes lives were lost. » Kenneth V. Iserson, MD
Références
- ↑ Walls RM : Rapid-Sequence intubation comes of age. Ann Emerg Med July 1996; 28 :79-81.
Liens externes
(fr)
- [pdf] http ://www. cmub. org/travaux/isr. pdf
- [pdf] http ://www. citesante. laval. qc. ca/pharmaci/volumes-pdf/vo3no2. pdf
- [pdf] http ://www. urgences-serveur. fr/IMG/pdf/intub-seq-rap. pdf
(en)
- Rapid Sequence Induction - Induction and Pretreatment Medications sur eMedicine
- Rapid Sequence Induction sur eMedicine
Recherche sur Google Images : |
"INTUBATION EN SÉQUENCE RAPIDE" L'image ci-contre est extraite du site medped.umontreal.ca Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (535 x 350 - 53 ko - jpg)Refaire la recherche sur Google Images |
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 11/11/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.